Né à Kolwezi, d'origine luba, Sikasso Wa Kazadi est le fils de
Katambwe Wa Kazadi et Mbula Ngoie.
Il a choisi comme nom d'artiste la ville de Sikasso, au Mali car il ne se
veut pas seulement Katangais ou Congolais mais se sent panafricain.
Ce choix ainsi que l'engagement de certains thèmes dans sa peinture
attestent chez l'artiste le désir être un témoin de l'histoire de son pays
et de son continent.
Il veut travailler à l'unité et à la solidarité des peuples africains.
|
"Environnement africain" |
| |
|
"Sikasso Indigo Blues Bleues" |
Sikasso Wa Kazadi maîtrise diverses techniques dont l'huile, le collage, les
intégrations et la photographie. Le corps féminin et le masque, devenu
symbole d'une identité culturelle, se retrouvent souvent dans ses oeuvres.
Son art s'enracine dans les traditions mais en donne une nouvelle version
enrichie du présent, parfois douloureuse et profonde, d'autres fois légère
et sereine ou humoristique et pertinente.
Sikasso Wa Kazadi, styliste autodidacte, s'est également imposé dans
l'univers de la mode. Ses créations allient tradition et vie contemporaine :
les tissus showa deviennent gilet classique, les cauris ornent jupes et
décolleté... Un style se profile, encore en gestation.
Créateurs de défilés de mode et de peintures, voyageur, élève de Moussa
Diouf et Baleko, ami de Mwembia, Chengé, Kahilu... il diversifie ses styles
et peint autant en atelier qu'en plein air. |
|
|
|
"En passant"
|
"Femme musicienne" |
|
|
|
|
Depuis 1979, l'artiste protéiforme (peintre, styliste, reporter photographe)
traverse l'Afrique à la rencontre d'autres peuples.
Voyageur infatigable, il accumule les reportages photos, défilés de mode et
expositions de peinture à travers la Namibie, le Botswana, le Zimbabwe, la
Zambie, le Kenya, la Tanzanie, la République Démocratique du Congo,
l'Afrique du Sud et la France.
Dans cette confrontation de l'histoire contemporaine congolaise à l'idée
o=panafricaniste, Sikasso trouve l'équilibre de sa peinture, à
mi-chemin d'un réalisme ironique (les silhouettes presque caricaturales -
canne et toque pour attributs - de Mobutu infiniment répétés sur fond de
paysages détruits et d'un art du tag-symbole qui évoque aussi crûment
qu'abstraitement les sentiments quotidiens. |
"Sérénité" |
|
|
|
"Mimosas" |
Quelques unes de ses dernières Expositions :
2001/2002 : 15 Décembre au 15 Janvier 2002 - Les "Feux de la création",
exposition collective autour du dialogue avec Aimé Mpané et Aubin Disundi,
Galerie d'Art Contemporain, Musée National de Lubumbashi, a.s.b.l.
"Dialogues".
2001 : 14 au 23 Avril "Lumières et sérénité au pays de Papa Kahilu",
exposition individuelle de Kahilu, accompagnée d'une exposition des tableaux
et sculptures des artistes de l'a.s.b.l., Galerie d'Art Contemporain, Musée
National de Lubumbashi, a.s.b.l. "Dialogues3;
2001 : le 17 et le 21 Mars à Bulawayo, il participe à la semaine de la
Francophonie.
2000 : 30 Novembre "Hommage à Mwenze Kibwanga", exposition d'ouverture de la
Galerie d'Art Contemporain au Musé National de Lubumbashi, parrainée par
Madame et Monsieur G.A. Forrest et organisée par Ch. Tombu. |
|
|
|
"Journal intime I" |
"Journal intime II" |
|
|
|
"Regard" |
|
|
|